Symbole du savoir-faire "made in France", le luxe est aussi un secteur qui recrute. Avec de nombreuses perspectives de développement à l'international, il offre ainsi aux jeunes des "emplois durables, valorisés et valorisants", rappelle le Comité Colbert, une association regroupant 75 maisons de luxe. Le luxe, un secteur sur-mesure pour l'emploi des jeunes"La France est le premier exportateur mondial dans le luxe, secteur qui emploie plus de 37.500 personnes en France".
Un constat sans appel et pourtant trop souvent méconnu des jeunes peu attirés par les métiers du luxe, selon le Comité Colbert. Pour valoriser ces métiers et donner le goût aux plus jeunes de s'y former, l'association qui regroupe 75 grandes maisons de luxe a signé une convention avec l'académie de Paris le 31 janvier dernier. Et de créer ainsi "de nouvelles opportunités pour les élèves de rencontrer les artisans qui sont l'âme des prestigieuses maisons membres du Comité Colbert (...). On imagine sans peine que ces immersions éveillent des vocations, ou du moins, ouvrent des perspectives insoupçonnés". Surtout que le secteur du luxe ne connaît pas la crise : entre 2006 et 2011, l'offre d'emplois a même progressé de 10%, portée notamment par la demande internationale. "A titre d'exemple significatif, la maison Hermès a ainsi procédé à 400 recrutements en 2012", détaille le Comité Colbert dans un communiqué de presse. Formation : des taux d'intégration record Pour les jeunes formés aux métiers du luxe, les débouchés professionnels n'ont rien à envier aux plus hautes écoles. A titre d'exemple, les élèves de CAP bijouterie-joaillerie, connaissent un taux d'intégration de 87%, et ceux en CAP mode et chapellerie de 72%. "Les élèves en BTS hôtellerie-art de la table et du service ont également une insertion facile, à la sortie du diplôme", poursuit le Comité Colbert. "Les jeunes sont très réceptifs et comprennent que réaliser, c'est se réaliser. Comme ils craignent d'être maltraités par le monde de l'entreprise, ils apprécient que nos maisons soient loin des logiques de rentabilité à court terme. La formation d'un jeune prend des années, il devient un trésor pour l'entreprise", souligne Elisabeth Ponsolle des Portes, déléguée générale du Comité Colbert. Et les opportunités d'emploi sont nombreuses : le luxe représentant pas moins de douze catégories de métiers, allant de la couture, en passant par le cristal, la céramique, l'édition ou encore le parfum et la vigne.